Conférence publique aux Halles de Tours de L'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et de la Fédération d’Indre-et-Loire de la Libre Pensée
Sous la présidence
d’Alain FIEVEZ, responsable départemental de l’A.D.M.D.
d’Alain JOUANNET, président de la Fédération d’Indre-et-Loire de la Libre Pensée
Orateur :
Jonathan DENIS, Secrétaire général de l’A.D.M.D.
Thème :
Pour la liberté de conscience
Pour le droit de mourir dans la dignité
Pour une loi de fin de vie (projet de loi porté par l’A.D.M.D.)
Notre corps nous appartient, notre mort aussi !
Pour une aide active à mourir respectant la volonté individuelle du patient
vendredi 22 novembre à 18h
Salle 121 – 1er étage
Halles de Tours, place Gaston Pailhou (parking souterrain)
La Libre Pensée combat depuis son origine pour le respect de la liberté de conscience et donc contre tous les dogmes religieux et l’ingérence des religions dans la vie privée.
La Libre Pensée a toujours soutenu le projet de loi porté par l’A.D.M.D.
C’est pour ces raisons qu’elle a proposé à l’A.D.M.D. d’organiser ensemble cette conférence publique. Nous avons de nombreux points de convergence.
Comme le président de l’A.D.M.D, Jean-Luc ROMERO, l’a bien expliqué dans ses propos et ses ouvrages, le choix de sa mort, c’est bien l’ultime liberté de l’individu à disposer de sa fin de vie.
Le refus de légaliser l’euthanasie volontaire des personnes conscientes (comme en Belgique) a bien pour racine l’idée religieuse que notre corps ne nous appartient pas.
L’affaire Vincent Lambert a mis en évidence l’insuffisance de la loi désuète sur la fin de vie. Sa famille s’est déchirée.
En fonction des fluctuations des arrêtés juridiques (après dix ans de vie artificielle), on a arrêté puis repris son alimentation artificielle.
Nous ne pouvons pas accepter non plus de laisser quelqu’un mourir d’inanition et de déshydratation, de laisser le corps d’un homme sans conscience.
Le blocage actuel doit cesser.
La loi concernant une fin de vie digne doit enfin être adoptée.
Les Français(e)s doivent pouvoir choisir les conditions de leur mort.
Cette loi, selon un sondage de l’IFOP, serait plébiscitée par 96% de l’opinion !
Comme l’écrit Jean-Luc ROMERO à la fin de son livre "Ma mort m’appartient" : « La loi pour laquelle nous militons est la seule qui respecte tous les Français et toutes les consciences, car elle place l’avis du malade au cœur de toutes les décisions qui le concernent. »
Participez nombreux à cette conférence.
Venez vous informer.