L’ADMD s’adresse au Conseil d’État pour faire reconnaître l’aide active à mourir
L’ADMD s’adresse au Conseil d’État pour faire reconnaître l’aide active à mourir
L’article R. 4127-38 alinéa 2 du code de la santé publique doit être abrogé… Le 15 mars dernier, l’ADMD demandait au Premier ministre Jean Castex d’abroger l’article R. 4127-38 alinéa 2, introduit en 1979 dans le code de la santé publique, prescrivant : « Il [le médecin] n’a pas le droit de provoquer délibérément la mort. » Le Premier ministre avait 2 mois pour répondre, sans quoi la section du contentieux du Conseil d’État pouvait être saisie. C’est chose faite depuis le jeudi 10 juin 2021.
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Le code pénal français ne traite pas de la question de l’euthanasie. Le législateur n’a, en effet, jamais souhaité spécifiquement condamner l’euthanasie médicale… Par ailleurs, le suicide n’est plus une infraction pénale depuis 1791. La complicité de suicide ou l’assistance au suicide ne constituent pas non plus des actes récriminés par le droit pénal français.
Le seul élément en droit dont dispose les opposants à l’aide active à mourir (réclamée pourtant par la majorité des Français, par la majorité des médecins et par la majorité des députés) est l’article R.4127-38 alinéa 2 du code de la santé publique, qui prescrit : « Il [le médecin] n’a pas le droit de provoquer délibérément la mort. » Ces quelques mots fondent l’interdiction de l’euthanasie et du suicide médicalement assisté…
Fiche n°2 : L’ADMD conteste cet article et forme un recours administratif
Fiche n°3 : L’article R.4127-38 alinéa 2 a été pris par une autorité incompétente
Fiche n°4 : L’article R.4127-38 alinéa 2 est incompatible avec le droit médical français actuel relatif à la fin de vie

Mobilisés pour sensibiliser les Français au droit de mourir dans la dignité. #ParlonsfindeVie. 69% des Français considèrent que la loi actuelle (Claeys-Leonetti de février 2016) doit être fortement modifiée ou abrogée

Atteinte d’un cancer, la mère de Valentine a fait le choix de mourir en Belgique où l’#euthanasie est autorisée. Comme elle, faute d’une évolution de la loi française, ils sont de plus en plus nombreux à passer outre-Quiévrain.

Un tractage sur le marché Porte Doree à Paris 12 sous le soleil pour défendre une loi pour une #FinDeVieLibre !