Du Front du Travail au pass-sanitaire
Le Deutsche Arbeitsfront ou DAF (en français : « Front allemand du travail »), était sous le Troisième Reich, l'organisation des travailleurs et des employeurs allemands, soumise au contrôle étroit du parti national-socialiste (NSDAP). En France aujourd’hui, cela s’appelle l’état d’urgence sanitaire et le pass-sanitaire.
Le Deutsche Arbeitsfront ou DAF (en français : « Front allemand du travail »), était sous le Troisième Reich, l'organisation des travailleurs et des employeurs allemands, soumise au contrôle étroit du parti national-socialiste (NSDAP).
Source Wikipédia : « Un nouveau rouage de l’administration nazie. Pensé par Hitler comme un moyen d'intégrer la classe ouvrière, vivier politique du SPD et du KPD, au nouveau régime, dans un contexte de remise en cause des conquêtes sociales du début du siècle, le Front du Travail est organisé à partir d'avril 1933 par Ley et Muchow, responsable des cellules d'entreprises. Seule conséquence réelle du discours de Hitler du 1er mai 1933 lors de la fête nationale du peuple allemand, la création du Front du Travail doit permettre de surmonter les antagonismes de classes au sein d'une organisation destinée à créer les conditions d'une meilleure connaissance des classes, les Stände, les unes par rapport aux autres, dans le cadre de la Volksgemeinschaft. »
En France aujourd’hui, cela s’appelle l’état d’urgence sanitaire et le pass-sanitaire.
Il s’agit pour le gouvernement d’Emmanuel Macron d’utiliser, lui aussi, le droit social et les rapports sociaux dans les entreprises et administrations au compte d‘une politique de répression des libertés et d'un encasernement social des salariés et des patrons.
Comme dans toute doctrine corporatisme (Salazar, Franco, Mussolini, Hitler, Pétain), c’est l’alliance des classes sociales pour « le bien commun », bien commun décidé et décrété par l’État et inspiré par la Doctrine sociale de l’Église.
Patrons et ouvriers doivent être unis contre la pandémie, pandémie aggravée et amplifiée par la politique de destruction des services de santé et des hôpitaux publics. Le gouvernement est le seul responsable de cette situation dramatique et il fait reporter sur les rapports sociaux sa propre responsabilité. Ce gouvernement continue de fermer des milliers de lits et de postes de soignants et organise la militarisation-policierisation des rapports sociaux et de la société.
Les patrons contrôlent, le gouvernement réprime, la justice punit, et les salariés subissent. Est-ce le rôle des patrons et des responsables d’administration de contrôler les salariés et d’effectuer une mission de basse police ?
Sous couvert de pandémie, on accentue la répression dans la société et les entreprises. On utilise les rapports sociaux pour organiser le contrôle et mettre en œuvre une nouvelle organisation sociale où patrons et salariés sont dans la même galère au compte de la politique décidée par L’État.
Quand un État organise le corporatisme et la transformation des rapports sociaux au compte d‘une politique de répression, cela s’appelle un totalitarisme D’État.
N’est-il pas temps de se rappeler la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 24 juin 1793 : « Article 33. - La résistance à l'oppression est la conséquence des autres Droits de l'Homme.
Article 34. - Il y a oppression contre le corps social lorsqu'un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre, lorsque le corps social est opprimé.
Article 35. - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
Force est, et c’est positif, de constater que la mobilisation continue et s‘amplifie contre les menées réactionnaires. La démocratie est vivante et les travailleurs et leurs organisations, notamment syndicales, ne sont nullement battus, bien au contraire. La période qui s’ouvre va montrer que les conquêtes sociales et démocratiques vivent dans la conscience du peuple et que la messe est encore loin d’être dite pour le triomphe du macronisme.
Salauds de pauvres !
A la répression, s’ajoute toujours l’injure et la suspicion. Le communautariste Blanquer (voir sa campagne sur (contre) la laïcité, où il procède à l’apologie du multiculturalisme).

Source : par AFP et LIBERATION : « Interrogé dimanche dernier sur la proposition d’une députée de verser l’allocation de rentrée scolaire sous la forme d’un bon d’achat, Jean-Michel Blanquer avait estimé qu’il s’agissait d’une «idée intéressante» qui méritait «d’être étudiée». «On sait bien, si on regarde les choses en face, que parfois il y a des achats d’écrans plats plus importants au mois de septembre qu’à d’autres moments», avait ajouté le ministre de l’Education nationale sur France 3. »
En clair, les pauvres ne pensent qu’à s’amuser et dépensent sans compter l’argent du ménage au détriment des enfants. La différence entre Jules César et Emmanuel Macron est nette. Avec le premier, on avait droit au pain et aux jeux, avec le second, il n’y a plus de pain. Combien de millions de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté ?
Il est plus que temps de mettre tous ces gens-là dans les poubelles de l’Histoire.
Christian Eyschen
*En hommage à Alexandre Hébert, responsable de la CGT-Force Ouvrière, anarcho-syndicaliste, libre penseur qui a toujours défendu la classe ouvrière et la laïcité. Nous lui devons beaucoup.