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Fédération d'Indre et Loire de la Libre Pensée

Fusilles :autres exemples

11 Novembre 2017, 18:17pm

Publié par Fédération de la Libre Pensée d'Indre et Loire

France, 1914
• Le 1er septembre 1914, à Remenoville, Frédéric Henri Wolff est le premier fusillé pour l’exemple. Il était chef de bataillon du 36e Régiment d’infanterie coloniale.
• Le 7 septembre 1914, 7 soldats du 327e sont exécutés : Barbieux, Clément, Caffiaux, Hubert, Delsarte, Dufour et Waterlot. Ce dernier sort indemne de la fusillade et meurt sur le front le 10 juin 1915. L’affaire dite « des fusillés du 327e » a fait l’objet d’une campagne de réhabilitation très importante de la Ligue des droits de l’Homme mais qui n’a pas a abouti.
• Le 18 septembre 1914, le conseil de guerre de la 29e division d’infanterie, à Verdun, condamne à la peine de mort six hommes.
• Le 19 septembre 1914, les soldats Auguste Jules Léon Odde (24e bataillon de chasseurs, né le 29 novembre 1892 à Six-Fours, Var) et Joseph Tomasini sont fusillés tandis que les quatre autres ont leur peine commuée en vingt ans de détention, puis annulée par la Cour de cassation le 10/03/1915.
• Alphonse Brosse et Jean Boursaud du 238e R.I. fusillés le 10 octobre 1914 à Ambleny (02). Condamnés par jugement du Conseil de guerre de la 63e division tenu à Ambleny le 10 octobre 1914 pour abandon de poste en présence de l’ennemi
• Arnold Maille du 1er R.I., fusillé le 22 octobre 1914 à Cormicy (51). Joseph Auguste Charles Henry Bonnin du 137e RI, fusillé dans la Somme le 16 octobre 1914. Albert Arjailles du 42e RIC fusillé le 11 septembre 14 à Ville devant Belrain (55). Alfred Désiré Fernand Bayard du 128e RI fusillé le 12/09/1914 à Vouillers (51). Léon Appolinaire Bazin du 16e RIT fusillé le 16 octobre 1914 à Bavincourt (62). Bellal Mohammed Ben Mohammed Ben Salem du 6e R tirailleurs fusillé le 31 décembre 1914 à Tracy le Mont (60).
• Eugène Bouret, du 48e régiment d’artillerie, victime du « Shell-Shock » le 29 août 1914, il s’égare et erre à l’arrière du front. Il est arrêté, jugé pour abandon de poste et fusillé le 7 septembre 1914 avec cinq autres coaccusés (Claudius Urbain du 299e RI né le 1er janvier 1882 à Chuzelles (38), mineur à Vienne - Ernest François Macken chasseur du 53e BCA, né le 3 novembre 1889 à Saint-Denis (93), cultivateur à Liancourt (60), inculpé d’abandon de poste en présence de l’ennemi à Rougiville le 2 septembre 1914 - Benoît Manillier du 22e RI, né le 22 mai 1887 à Leyrieu (38), cultivateur, inculpé d’abandon de poste en présence de l’ennemi à Rougiville le 03/09/1914 - Francisque Jean Aimé Ducarre du 30e RI, né le 04/01/1892 à St Quentin Falavier (38), voiturier, inculpé d’abandon de poste en présence de l’ennemi à Taintrux le 3 septembre 1914 - Francisque P. chasseur du 11e BCA, né le 1er février 1882 à La Grand Croix (42), métallurgiste à Rives de Gier, inculpé d’abandon de poste en présence de l’ennemi à Taintrux le 3 septembre 1914). Il sera réhabilité dès 1917.
• Henri Bourgund a été fusillé le 8 novembre 1914 « pour avoir abandonné son poste en présence de l’ennemi » lors des combats de Saint-Laurent Blangy, près d’Arras. Il a été exécuté et enseveli dans un pré, à la lisière de Sainte-Catherine et au nord de la Scarpe .
• Marcel Loiseau, du 106e régiment d’infanterie, blessé se rend à l’infirmerie. Il est accusé d’abandon de poste avec mutilation volontaire et fusillé le 12 octobre 1914 à Mouilly. Il est réhabilité le 17 mars 1922, l’accusation étant infondée.
• Les Martyrs de Vingré, du 298e régiment d’infanterie, le caporal Henri Floch, les soldats Jean Blanchard, Francisque Durantet, Pierre Gay, Claude Pettelet et Jean Quinault, réhabilités solennellement par la Cour de cassation le 29 janvier 1921.
• Léonard Leymarie, du 305e régiment d’infanterie, condamné pour mutilation volontaire, n’a pas été réhabilité mais est mentionné comme « Mort pour la France ».
• Deux soldats du 2e Régiment de Tirailleurs Marocains sont fusillés à Tracy-le Mont (60) : Ben Abdel K. Berrafaa (fusillé le 7 octobre 1914, condamné le 6 octobre 1914 pour abandon de poste en présence de l’ennemi. Au cours du jugement fut également condamné pour la même raison M. Kiname Daoudji mais qui ne fut pas exécuté car il s’évada) et Ben Zineb Amar (fusillé le 11 octobre 1914 pour abandon de poste en présence de l’ennemi)
• François Marie Laurent du 247e régiment d’infanterie, originaire de Mellionnec est souvent cité comme ayant été exécuté « parce que ce Breton ne savait pas le français ». N. Offenstadt produit (page 41) le certificat du médecin militaire, le docteur Buy, qui le soupçonne de mutilation volontaire, alors qu’il est blessé à la main gauche. La contre-expertise de 1933 conclut que la pièce médicale du dossier est insuffisante pour prouver une mutilation volontaire. Il est réhabilité en décembre 1933.
• Élie Lescop, du 336e régiment d’infanterie, fusillé le 18 octobre 1914, pour abandon de poste et mutilation volontaire, à Souain. Il est réhabilité par la Cour spéciale de justice militaire en 1934.
• Jean-Julien Chapelant, sous-lieutenant commandant la 3e section de mitrailleuses du 98e régiment d’infanterie, a été capturé avec une poignée de survivants. Blessé, il réussit à regagner les lignes françaises. Pourtant, il sera condamné à mort pour « capitulation en rase campagne ». Le 10 octobre 1914, il sera fusillé attaché à son brancard dressé contre un pommier.
• Sont également fusillés en 1914 dans l’Aisne : Paul Pessina (soldat du 144e RI, fusillé le 29 septembre 1914 à Cuiry les Chaudardes), Georges Paul Voyer (soldat du 1er Régiment de génie, fusillé le 15 novembre 1914 à Braine), Louis Goffin (soldat du 12e RI, fusillé le 12/12/1914 à Saint-Aubin), Jean Grateloux (soldat du 238e RI, fusillé le 12 décembre 1914 à Nouvron-Vingré, condamné pour mutilation volontaire par le conseil de guerre de la 63e division), Léon Georges Coulon (soldat du 1er Régiment de génie, fusillé le 15 novembre 1914 à Braine), Louis Abadie (soldat du 246e RI, fusillé le 24 décembre 1914 à Vauxbuin, inhumé au cimetière militaire de Vauxbuin, condamné pour abandon de poste en présence de l’ennemi et vol par le conseil de guerre de la 55e division le 29 octobre 1914), Émile Guiraud (soldat du 42e RI, fusillé le 16 novembre 1914 à Nouvron-Vingré, condamné le 15 novembre 1914 pour abandon de poste en présence de l’ennemi), Henri Joseph Jolbert (tambour du 42e RI, né le 15 octobre 1889 à Luxeuil les bains, fusillé le 16 novembre 1914 à Nouvron-Vingré, inhumé au cimetière militaire d’Ambleny, condamné pour abandon de poste en présence de l’ennemi).

France, 1915
• Félix Baudy, maçon de la Creuse a été fusillé avec le soldat François Fontanaud, le caporal Antoine Morange et le soldat Henri Prébost, à la suite du refus collectif de sa compagnie, du 63e régiment d’infanterie, de remonter à l’assaut. Ils ont été réhabilités en 1934 par la Cour spéciale de justice, cette dernière comprenant des anciens combattants.
• Les soldats Camille Chemin et Édouard Pillet, du 37e régiment d’infanterie coloniale, ont été condamnés à mort à cause d’un malentendu. Leur capitaine les a désignés pour rester à l’arrière afin de surveiller des sacs. Un nouveau capitaine est nommé, celui-ci les considère comme déserteurs. Ils sont condamnés et exécutés. Ils seront réhabilités en 1934.
• Les caporaux de Souain, les quatre caporaux Théophile Maupas, Louis Lefoulon, Lucien Lechat et Louis Girard, du 336e régiment d’infanterie, ont été condamnés à la suite du refus collectif de la compagnie de remonter à l’assaut. Ils ont été réhabilités en 1934 par la Cour spéciale de justice, cette dernière comprenant des anciens combattants.
• Le soldat Jean-Baptiste Bachelier, né aux Sorinières (44) est fusillé le 4 juillet 1915 à 25 ans.
• Auguste Gonsard, soldat du 104e régiment d’infanterie, condamné à mort et fusillé en mars, pour abandon de poste par automutilation. Il fut réhabilité en 1925.
• Joseph Gabrielli, soldat du 140e régiment d’infanterie. Pauvre d’esprit, illettré et ne parlant que le corse, il avait perdu le contact avec sa compagnie après s’être fait soigner d’une blessure reçue lors d’une attaque. Condamné pour abandon de poste le 14 juin 1915 et fusillé le jour même, il fut réhabilité par la Cour spéciale de justice le 4 novembre 1933.
• Louis Pardimène, né le 15 juillet 1880 à Barzun (64), fils de Pierre et de Marie Ribes, soldat du 83e régiment d’infanterie a été fusillé le 7 janvier 1915 à Châlons-sur-Marne (51)
• Le soldat Lucien Mervelay Lucien du 174e RI est exécuté à Saint-Amand-sur-Fion (51) le 3 avril 1915 avec trois autres hommes d’autres régiments en présence de la 95e brigade.
• Sont également fusillés dans l’Aisne en 1915 : François Bihouise (soldat du 88e RI, fusillé le 13/05/1915 à Maizy, inhumé au cimetière militaire de Pontavert), Régis Rochelimagne (soldat du 238e RI, fusillé le 21/05/1915 à Courmelles, condamné par le conseil de guerre de la 63e division pour voie de fait et outrage à supérieur), Lucien François Lequeux (soldat du 306e RI, fusillé le 07/03/1915 à Braine, Mardochée Louis Lévy (soldat du 49e RI, né le 08/08/1884 à Bayonne, fusillé le 15/01/1915 à Maizy, inhumé au cimetière militaire de Pontavert, célibataire, coiffeur, fils de David Albert Lévy), Louis Longuetaud (soldat du 249e RI, fusillé le 14/03/1915 à Bourg et Comin), Henri Louis Chassaigne (du 321e RI, fusillé le 30/07/1915 à Hartennes et Taux), Jules Émile Chipaux (du 42e RI, fusillé le 29/01/1915 à Saint-Pierre Aigle, inhumé au cimetière militaire de Crouy), Edouard Joseph André (du 24e RI, fusillé le 21/01/1915 à Berry au Bac).

France, 1916
• Six soldats de Loire-Inférieure sont fusillés en 1916. Il s’agit de : caporal Joseph Bertin, né à Nozay, fusillé le 5 juin 1916 à 25 ans ; soldat Alexandre Kerfontan, né à Indre, fusillé le 24 juillet 1916 à 30 ans ; soldat Louis Legendre, né à Fégréac, fusillé le 29 novembre 1916 à 33 ans ; caporal Émile Le Pahun, né à Saint-Nazaire, passé par les armes le 1er juin 1916 à 30 ans ; soldat Joseph Porcher, né à Saint-Nazaire, passé par les armes le 24 octobre 1916 à 36 ans ; soldat Jean-Michel Suraud, né à Nantes, passé par les armes le 7 septembre 1916 à 34 ans.
• En même temps que Jean-Michel Suraud, sont fusillés avec lui le 7 septembre 1916 à Verderonne (Oise) : Justin Louis Lorho (soldat au 3e R.A.C., né le 12/07/1892 dans le Morbihan à Saint Pierre Quiberon) et Louis François Mathurin Chevestrier (marsouin au 8e R.I.C, né dans les Côtes d’Armor le 25/01/1880 à Saint-Juvat).
• Les sous-lieutenants Henri Herduin et Pierre Millant, du 347e régiment d’infanterie. Pour s’être repliés sur Verdun alors qu’ils étaient à court de munitions et dans l’impossibilité de recevoir des renforts, avec ce qui restait de leur compagnie (une quarantaine d’hommes), ils furent exécutés sans jugement à Fleury-devant-Douaumont le 11 juin 1916. En 1921, Louis Barthou le Ministre de la guerre, écrit aux familles en indiquant, que les deux fusillés sont morts pour la France alors que ces fusillés ne sont pas réhabilités juridiquement. Ces compensations honorifiques et militaires sont complétées par des réparations financières. Ils seront réhabilités officiellement en 1926.
• Sont fusillés le 22/05/1916 à Roucy (02) après avoir été condamnés à mort le 30/04/1916 par le Conseil de guerre de la 55e division pour avoir refusé pendant une heure de remonter aux tranchées : Émile Frédéric Lhermenier (soldat au 96e RI, né le 15/04/1894, peigneur de chanvre, célibataire, fils de Alexandre Lhermenier et de Louise Souty, inhumé au cimetière militaire de Pontavert dans l’Aisne), Lucien Baleux (soldat au 96e RI, 2e compagnie, né le 31/01/1897 à Paris (19e), célibataire, fils de Alexandre Alfred Baleux et de Victorine Henriette Croisoeufs), Félix Louis Milhau (soldat au 96e RI.), Paul Pierre Regoult (soldat au 96e RI).
• Le soldat Le Dû fusillé en septembre 1916, dans l’Oise, pour rébellion.
• Le caporal Sylvestre Marchetti et le soldat Julien Lançon, du 8e régiment d’infanterie coloniale, fusillés le 22 octobre à 6 h 30, au lieu-dit La Cavée d’Hayon à Sarcus, dans l’Oise.
• Sont également fusillés dans l’Asine en 1916 : Armand Désiré Gontier (du 75e RI, fusillé le 20/12/1916 à Guyencourt), Théophile Boisseau (du 246e RI, né en août 1844 à Paris, fusillé le 06/06/1916 à Maizy, inhumé au cimetière militaire de Pontavert).

France, 1917
• Le caporal Joseph Dauphin, du 70e bataillon de chasseurs à pied condamné à mort le 06/06/1917 à la suite de la mutinerie de Beuvardes car sous l’effet de l’alcool (les permissions avaient été refusées), il aurait tiré quelques coups de fusil et lancé à la cantonade des "propos séditieux". Avant cette condamnation il avait reçu en 1915, la Croix de guerre avec palmes pour plusieurs actes héroïques. Promu caporal, il reçut par trois fois une citation pour sa conduite exemplaire au combat. Il n’a pas été réhabilité. Fusillé le 12/06/1917 à Ventelay (51). Cultivateur, marié, père d’un enfant. Inhumé au cimetière militaire de Cormicy (51).
• André Petit, né le 21/12/1895 à Escamps (89) et fusillé le 28/02/1917 à Gueux (51) sous le motif d'abandon de poste. Il est également inhumé au cimetière militaire de Cormicy (51).
• Sont fusillés le 20/06/1917 à Chacrise (02) : Charles Vally (soldat du 60e BCP, né le 08/02/1892 à Raon les Leau (54), fils de Charles Vally et de Marie Paradis. Condamné par le Conseil de guerre de la 77e division prononcé le 12/06/1917 pour crime de refus d’obéissance en présence de l’ennemi), Victor Alexandre Norbert Degouet (soldat au 159e RI, né le 25/12/1895 à Paris, opérateur au cinématographe, fils de Alexandre Degouet et de Félicie Evrard), Louis Flourac (soldat au 60e BCP, né le 05/07/1893 à Saint Ybars (09), cultivateur, fils de Joseph Flourac et de Rose Lacoste), Joseph Célestin Bonniot (du 97e RI, né le 22/02/1884 à Celles (38), fusillé le 20/06/1917 à Chacrise, boulanger, fils de Augustin Bonniot et de Léonie Chrétien, marié).
• Arthur Nicolas Renauld (du 70e B.C.P., né le 05/12/1891 à St Amand les Eaux (59) et fusillé le 12/06/1917 à Ventelay (51). Mineur, marié, père d’un enfant. Matricule 2194 au recrutement de Valencienne classe 1911 (Source AD 59 : Volume 9 page 237).
• Le soldat Jules Allard, né à Nantes, est fusillé le 13 février 1917 à 24 ans.
• Sont fusillés le 12/06/1917 à Maizy trois hommes du 18e RI : Jean-Louis Lasplacettes, né le 26/08/1887 à Aydius (64), cultivateur, fils de Michal Lasplacettes et de Anne Casebonne), Casimir Canel, né le 01/03/1896 à Avesnes-le-Comte, et Alphonse Robert Didier, né le 07/04/1884 à Vagney (88), employé de commerce, fils de Félicien Didier et de Marie Lecomte) ; Vincent Moulia, également condanné, réussit à s'échapper la nuit précédente.
• Sont également fusillés dans l’Aisne en 1917 : Pierre Gaston Lefèvre (né le 04/06/1897 à Morfontaine (54) et fusillé le 16/06/1917 à Soissons, cantonnier, fils de Jean-Baptiste Lefèvre et de Zoé Reder, condamné à mort le 09/06/1917 à la suite de la mutinerie de Mercin, par le Conseil de guerre de la 13e division pour révolte par prise d’armes sans autorisation et agissements contre les ordres des chefs), Albert Emilien Truton (soldat au 75e RI, né le 07/10/1895 à Le Mage (61) et fusillé le 16/06/1917 à Pargnan, cultivateur, fils de Constant Truton et de Françoise Maintenant, marié, père d’un enfant, Croix de guerre avec étoile de bronze, condamné à mort à la suite de la mutinerie de Pargnan par le Conseil de guerre de la 27e division le 10/06/1917 pour refus d’obéissance, étant commandé pour marcher contre l’ennemi, inhumé au cimetière militaire de Cerny en Laonnois), Pierre Louis Joseph Ramette (du 273e RI, fusillé le 01/05/1917 à Longueval), Joseph Louis Ruffier (du 370e RI, né le 04/05/1884 à Lachassagne (69), fusillé le 06/07/1917 à Saint Pierre Aigle, inhumé au cimetière militaire de Vauxbuin), Henri Désiré Valembras (du 323e RI, cultivateur, né en 1887 à Avernes sous Exmes (61) et fusillé le 13/06/1917 à Craonne, inhumé au cimetière militaire de Pontavert), André Alfred Vasse (du 274e RI, né le 04/01/1893 à Graville (50), fusillé le 02/07/1917 à Paars), Simon Krief (du 4e régiment de zouaves, fusillé le 14/02/1917 à Pavant), Jean Claude Gaillet (du 417e RI, fusillé le 02/11/1917 à Juvigny), René Louis Brunet (du 20e BCP, fusillé le 10/06/1917 à Grisolles), Émile Paul Buat (du 21e BCP, fusillé le 10/06/1917 à Grisolles), Hassan Ben Salah Ben M’Bareck (du 8e régiment de tirailleurs, fusillé le 05/10/1917 à Droizy).
France, 1918
• Le soldat Gillet est exécuté le 2 juin 1918. La Ligue des droits de l’Homme va accompagner pendant plusieurs années le père du fusillé pour obtenir, sans succès, sa réhabilitation. En août 1920 est décernée une décoration militaire posthume à Gillet.
• Sont également fusillés dans l’Aisne en 1918 : Charles Victor Robert (du 131e RI, fusillé le 04/01/1918 à Bouconville Vauclair, inhumé au cimetière militaire de Pontavert), Georges Gaillagot (du 49e RI, fusillé le 08/10/1918 à Allemant).


Comme le dit Clémenceau à l’époque : « La justice militaire est à la Justice ce que la musique militaire est à la Musique ».