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Restauration de croix catholiques à Loché sur Indrois, financée par les fonds publics de la commune
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Au pied de la Croix Boubin, autour de Roland Bidault. © Photo NR
FÉDÉRATION NATIONALE
DE LA LIBRE PENSÉE D’INDRE ET LOIRE
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Restauration de croix catholiques à Loché sur Indrois, financée par les fonds publics de la commune
(information de la Nouvelle république du lundi 14 juin)
Autour de l’abbaye de Baugerais, une vingtaine de croix ont été érigées vers le milieu du XIX ème siècle. L’Église, après la Révolution,voulait ainsi reconquérir le territoire.Un certain nombre de ces croix étaient à l’abandon depuis plusieurs années et en fort mauvais état.
A croire que les paysans de ces communes ne croyaient plus vraiment à leurs vertus « protectrices des récoltes ».
Cet état de chose ne gênait manifestement personne, y compris pendant les 10 ans après la décision prise en 2010 par le maire de la commune, Hubert Livonnet, de les restaurer.
Au diocèse, dans les paroisses et parmi les croyants, cela n’a pas troublé les consciences !
La restauration des croix a été entreprise en mai 2021.
C’est la commune qui paie !
Le diocèse de Tours, avec ses 29 millions de richesses, n’a pas jugé utile de débourser un centime. C’est la commune qui paie !
Elle fournit les matériaux pour fabriquer les socles en bois de chêne pour les croix en bois, les plaques.
Un employé communal a été occupé à ces travaux pendant 3 ou 4 jours (toujours selon la Nouvelle République).
La communauté de Saint-Jean implantée à Saint-Quentin s/Indrois,accompagnée par le chanoine et en présence du maire, du 1eradjoint et de 2 conseillers municipaux, a assuré la bénédiction de ces croix.
Les finances des communes avec le désengagement de l’Etat sont un sujet délicat.
La commune, avec ses dotations financières limitées, n’avait-elle pas mieux à faire pour dépenser l’argent public et l’employé communal n’avait-il pas d’autres travaux, au bénéfice de tous, à effectuer ?
NON à l’utilisation de fonds publics pour financer les activités cultuelles !
La religion est et doit rester une affaire privée.
Pour le respect de la loi de séparation des Églises et de l’Etat du 9 décembre 1905.
Pour la liberté de conscience !
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Correspondance :
Alain JOUANNET, 12 rue André Gide 37300 Joué-lès-Tours. Tél : 0247274399