Quand certains « Historiens » confondent : parler d‘Histoire et faire des Histoires

Il y a visiblement des gens qui se targuent de porter le nom « d’historien » qui abusent visiblement d’eau bénite. Tout abus est néfaste pour la santé, surtout mentale. C’est ainsi que le Figaro du 20 octobre 2023 publie une interview de Dimitri Casali, interview qui n’honore pas la devise du journal « Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur »

L’Historien, très bottes-à-clous s’en prend à la Libre Pensée sur la question des statues religieuses : « Protéger nos statues est une mission de service public ». Pas moins. Il parle sans visiblement connaître le dossier, c’est bien plus facile comme cela, de la statue de saint-Michel aux Sables d’Olonne en Vendée. Il y a voit une défaite de la Libre Pensée dans cette affaire, alors que c’est une victoire complète pour les Libres Penseurs. Dans son style, très corps-de-garde, il fustige : « C’est un beau bras d’honneur à la Fédération de la Libre Pensée, ces laïcards qui soutiennent, par ailleurs, le burkini, l’abaya, le voile à l’école ». Le style, c’est l’homme, le style est médiocre, l’homme ne l’est pas moins.

Rappelons que ce que demandait la Libre Pensée était que la statue soit sur un emplacement privé, et non détruite. Qu’a-t-elle obtenue ? Que la statue soit déplacée sur un terrain privé et peu importe la distance entre le lieu public et le lieu privé. C’est donc une victoire complète qui ne passe visiblement pas pour les intégristes catholiques. Dura lex, sed lex. Si cela est une défaite, c’est bien celle  des ultras-catholiques et de quelques parachutistes en mal de Dien-Bien-Phu. La Libre Pensée rêverait de n’avoir que des défaites comme celle-ci.

On se demande à quelle école, Dimitri Casali a eu ses diplômes. Brandir son ignorance comme un étendard, lui fait peut-être du bien, mais cela s’apparente à un plaisir solitaire. Où a-t-il vu que la Libre Pensée soutenait le voile à l’École laïque ?  Nous le défions de trouver une seule citation qui prouve cela.  A de multiples reprises, la Libre Pensée s’est toujours réclamée des circulaires de Jean Zay de 1936/1937 qui interdisait tout signe religieux et politique au sein de l’École publique. Quant à l’abaya faudrait-il encore prouver que c’est un vêtement religieux, cultuel et non culturel. 

Quant au burkini, il y a visiblement quelque chose qui lui a  échappé, il ne se  porte pas à l’Ecole, mais dans les piscines ou à la mer. A force d’eau bénite, il s’est noyé dans un drôle de bain. On reste confondu devant tant de  bêtise.

Le Figaro reprend les antiennes de l’extrême-droite, cela ne l’honore pas. Ce journal reprend les mêmes arguments d‘extrême-droite, les mêmes calomnies  que des revues de caniveau comme Hérodote ou Franc-Maçonnerie magazine contre la Libre Pensée. Qui se ressemble s’assemble.

Puisque nous sommes dans le petit monde de l’extrême-droite et de son entregent mondain, une fois n’est pas coutume, nous recommandons à tous ces sycophantes de bas étage, la lecture d’un article de Boulevard Voltaire d’Yves d'Amécourt sur Boulevard Voltaire (22 septembre 2023)

On peut y lire ceci : « Dans une commune, si la tradition avait été de faire des processions à la Vierge Marie le 15 août ou à son saint patron lors des fêtes patronales, avant 1905, ces processions peuvent perdurer dans ladite commune après. Si la tradition avait été d’exposer une crèche dans la mairie ou sur la place du village, avant 1905, cette tradition peut perdurer dans ladite commune après. Si une statue ou un calvaire ont été implantés sur le domaine public avant 1905, ils peuvent perdurer après et leur entretien incombe aux communes. Les maires sont très au fait de tout cela. Par contre, le déménagement de ces édifices ou les nouvelles implantations sur le domaine public ne sont pas possible après 1905, et ce, pour toutes les religions. Comme cela a été jugé dans l’affaire du saint Michel des Sables-d’Olonne, récemment….

Ainsi, si la loi de 1905 met à égalité toutes les religions, elle protège les racines historiques de la France, notamment ses racines judéo-chrétiennes d’avant 1905. Alexis Corbière, qui est député et professeur d’histoire, ne saurait l’ignorer. Faire respecter la loi de 1905, c’est donc faire respecter les racines chrétiennes de la France désignée « fille aînée de l’Église » depuis Charles VIII. Les rois hier, les Présidents aujourd’hui, qu’ils le veuillent ou non, sont les successeurs de Clovis Ier, roi barbare baptisé chrétien en 496. « Du passé, faire table rase » est sans doute une antienne chère à La France insoumise, mais ce n’est pas du tout l’esprit de la loi de 1905, bien au contraire ! Il n’est donc pas incongru que le Président de la République, et plus largement les élus de la République, assistent à une cérémonie religieuse, fût-elle présidée par le pape ! »

Sur la fracture entre avant et après 1905, la Libre Pensée ne dit pas autre chose, quant aux conclusions qu’en tire Yves d'Amécourt, elles lui appartiennent en propre.

Quand on voit des réactionnaires se disputer avec d’autres réactionnaires d’extrême-droite et quelques Collabos, paillassons du Macronisme, comment ne pas penser à cette scène de la Grande Vadrouille avec Paul Préboist : "Voilà qu'ils s'arrêtent entre eux maintenant, ça doit pas marcher bien fort...." (https://youtu.be/WULce4eevpM?si=NpmYMskwhX0DIyhP)

Christian Eyschen