L’embrigadement- endoctrinement de la jeunesse est en marche !

S.N.U. – Service National Universel

"Classes défense" dans les établissements scolaires

Uniforme à l’école

Lettres du général de Villiers à la jeunesse…

L’embrigadement- endoctrinement de la jeunesse est en marche !

C’est une question qui revient sans cesse dans la propagande officielle via les médias : il faut imposer l’uniforme à l’école. Comme dans les écoles militaires, ou les écoles de cadets !

Le Rassemblement National, favorable à l’uniforme, a été plus loin et a déposé un projet de loi au Parlement. Celui-ci a été refusé, mais rien n’est réglé. En effet, par un curieux hasard, Mme Brigitte Macron, baptisée pour la circonstance Première Dame de France (ce qui n’est ni un titre, ni une fonction…), s’est prononcée, au moment même où le Rassemblement National défendait son projet, pour le port de l’uniforme.

Il y a des nostalgiques des chantiers de jeunesse de Pétain ! Ils n’ont pas peur des mots, ni du ridicule : l’uniforme, c’est pour lutter contre les inégalités sociales ?! C’est pour cacher les vêtements et chaussures de marque que portent les enfants des classes sociales aisées. Un uniforme ? Cela ne changera rien au fait que l’origine sociale des enfants des établissements privés, confessionnels, ou des lycées publics de renom de Paris et des grandes villes est bien différente de ceux des élèves de banlieue ou de zones rurales. L’appartenance à une catégorie sociale ne se mesure pas aux baskets ou à l’uniforme. Le port de l’uniforme pour les appelés du contingent n’a pas fait disparaitre les différences sociales.

On doit savoir que dans la province sud de l’archipel calédonien, le port de l’uniforme est généralisé depuis 2017 dans le premier degré.

On nous explique dans la presse qu’à travers l’uniforme, « on crée un sentiment de destin commun et que cela facilite la vie des parents le matin au moment de choisir les vêtements, que cela représente un gain de temps et un gain de pouvoir d’achat » (???). "Argument" minable s’il en est !

Il y a danger ! Leur objectif avoué est de porter une proposition de loi dans les six mois qui viennent.

Notre position :

• Pas d’uniforme à l’école !
• Les enfants, comme tous les citoyens, ont le droit de se vêtir comme ils le veulent (tout en respectant la décence)
• Une école n’est pas une caserne !

Toutes les organisations se réclamant de la démocratie, de la laïcité, de la République doivent se prononcer en ce sens. NON A LA CAPORALISATION DE LA JEUNESSE !

S.N.U.

Le président Macron, malgré l’échec important de cette expérimentation avec des volontaires, ne renonce pas. Il voudrait rendre le S.N.U. obligatoire.

Le S.N.U. est inacceptable. Il constitue une sorte de réplique des chantiers de jeunesse créés par le régime de Vichy et placés sous la tutelle conjointe d’un militaire et du Secrétariat d’Etat à l’Education Nationale. Port de l’uniforme, levée des couleurs, chant de la Marseillaise, etc…

La loi qui rendra le S.N.U. obligatoire pourrait être contraire à la Constitution dès lors qu’une conscription obligatoire ne peut revêtir qu’un contexte militaire (article 34). Qu’est-ce qui peut justifier de contraindre des adolescents à répondre à une conscription obligatoire pendant leur scolarité ou les congés scolaires ?

Il a déclaré qu’1,5 milliard d’euros allait être débloqué pour le S.N.U. 1,5 milliard pour embrigader les jeunes ! L’Education Nationale est partie prenante du S.N.U. Ce n’est ni sa mission, ni sa fonction. Les enseignants ne sont pas des adjudants !

On nous parle de valeurs morales, patriotiques, de courage, d’engagement. En réalité, ce sont des formules qui masquent la volonté de voir une jeunesse embrigadée, soumise ! Ils ne veulent pas d’esprit critique, mais ils veulent imposer la pensée unique. On peut éventuellement s’indigner sur certains sujets, mais pas se révolter ou remettre l’ordre social en cause…

La place des jeunes est dans les écoles, les lieux de formation scolaires ou professionnelles pour étudier, apprendre un métier. Pas de chantiers de jeunesse version Macron !!!

Le général d’armée Pierre de Villiers, dans son livre « Paroles d’honneur », écrit des lettres à la jeunesse.

Pierre de Villiers, ancien chef d’état-major démissionnaire, a repris du service. « Cinq années dans la vie civile n’ont fait qu’affermir son engagement pour la jeunesse à laquelle il a dédié ces lettres. Elles constituent une véritable profession de foi intellectuelle et morale. Ces "Paroles d’honneur" ouvrent un chemin pour réapprendre à aimer la France et à retrouver l’espérance. » C’est ce qu’affirme la couverture de son livre. Il est aussi l’auteur aux Editions Fayard de « Servir » (2017) et de « Qu’est-ce qu’un chef ? » (2018).

Au fil des 260 pages, sous de multiples titres, de citations empruntées très largement, et de louanges au général de Gaulle, ce qui se dégage (car l’ensemble ne représente ni un intérêt littéraire, philosophique ou scientifique), c’est la défense de la patrie, l’amour de la France et un certain nombre d’énoncés de morale et de modes de pensée et d’agir qui sont celles d’un militaire qui estime que les jeunes « … (êtes) l’avenir de la France. Vous êtes aujourd’hui en demande d’humanité, de fermeté, d’autorité et d’amour, d’exigence et de bienveillance… Il reste à canaliser vers de justes causes cette attente et cette soif d’idéal… »

Oui, quand un général, ancien chef d’état-major, s’adresse aux jeunes pour leur parler de "fermeté", "d’autorité", il y a de quoi s’inquiéter… Le général est-il en train de nous préparer à l’idée d’un recours de l’armée pour rétablir l’ordre ?

Imp. spéciale